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26 Oct

Où en est ce PSG millésime 2013-2014 ?

Publié par Jordi Lescarret  - Catégories :  #FOOTBALL

En conclusion de la phase aller de matchs de poule de Ligue des Champions, le PSG a atomisé la bien trop jeune équipe d’Anderlecht sur le score de 5-0. Ibra a encore fait parler la foudre, Van Der Wiel a impressionné : la marche était beaucoup trop haute pour les jeunes mauves. Après trois matchs de Coupe d'Europe et le quart de Ligue 1 bouclé, MONSPORT tire le premier bilan de ce début de saison parisien.

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Un diesel à plein régime
Ce PSG version Laurent Blanc aura mis du temps à se lancer puisque le coach à la touillette a longtemps tâtonné avant de trouver la bonne formule. L’équation n’était pas évidente : comment faire fonctionner un secteur offensif composé d’Ibrahimovic, Cavani, Lavezzi, Lucas Moura, Ménez, Pastore et les jeunes Ongenda et Coman ? Quels milieux aligner entre Matuidi, Verratti, Thiago Motta et Rabiot ? Que faire du point faible de l’équipe, à savoir l’arrière droit ? Après un début de saison poussif, nuls à Montpellier puis au Parc face à Ajaccio, le PSG a progressivement monté en puissance à l’image de son attaquant phare Zlatan Ibrahimovic qui marche sur l’eau depuis quelques matchs, à l'image de ses buts contre Bastia et Anderlecht.
Dans son sillage, toute l’équipe a progressé de façon considérable ! Gregory Van Der Wiel fait enfin taire Pierre Ménes et montre les belles dispositions qui en ont fait un international néerlandais annoncé dans les plus grands clubs, Marquinhos s’est rétabli de ses mystérieux problèmes de santé du début de saison et s’impose en digne apprenti de Thiago Silva. Laurent Blanc a trouvé la bonne formule au milieu en alignant ensemble Matuidi, Verratti et un Thiago Motta resplendissant en organisateur à la Pirlo. Recruté une petite fortune, Cavani affiche les stats qu’on pouvait attendre de lui et justifie dans les chiffres son transfert d’autant plus que son implication dans le travail collectif est unanimement reconnue. Les formateurs parisiens peuvent être fiers des apparitions remarquées de la pépite Ongenda. En effet, le petit attaquant a de plus en plus de temps de jeu et s’impose comme une très intéressante alternative à certaines stars décevantes.
Plus que tout, ce PSG semble avoir gagné en assurance et en maîtrise collective par rapport au PSG made in Ancelotti, comme en témoignent ses matchs contre les « petits » en championnat et en Coupe d’Europe, remportés avec autorité. Preuve que le diesel est bel et bien lancé, ces dernières semines le PSG a livré des prestations de haut vol face au Benfica, Anderlecht ou encore Bastia avec des actions brillamment construites et des buts de très belles factures. Clairement, l'équipe s’impose cette année comme un des candidats les plus sérieux à la coupe aux grandes oreilles.

Tout n’est pas rose
Cependant il ne faut pas tomber dans l’optimisme béat, tout n’étant pas parfait du côté du Ooredoo (ex-Camp des Loges). Plusieurs des stars recrutées à des prix discutables sont très critiquées, certaines à juste titre, d’autres moins.
On ne peut que s’interroger sur les prestations quelconques de Lucas Moura. Recruté une petite fortune, le petit brésilien risque de se révéler comme un nouveau Robinho : un vulgaire joueur youtube annoncé trop vite comme un crack et recruté beaucoup trop cher. L’excuse de la jeunesse, la difficulté de s’adapter à un nouveau championnat et la jurisprudence Raï ne dureront plus éternellement…
Jérémy Ménez confirme qu’il est inapte au très haut niveau. Incapable d’affronter la concurrence et de se battre pour une place, il a montré encore une fois le caractère pleurnichard qu’ont trop souvent les joueurs français et préfére bouder.
Ezequiel Lavezzi déçoit. Son implication, son engagement, sa volonté d’aider le collectif ne sont pas remis en cause mais ses prestations restent insuffisantes. Il court et se bat énormément mais cet engagement lui coûte beaucoup de lucidité et il s’épuise rapidement. On attend davantage d’un joueur recruté plus de 30 millions d’euros.
Edinson Cavani pose heureusement qu’un demi-problème. Le nouveau schéma tactique de Laurent Blanc le positionne sur l’aile droite où il ne peut pas parfaitement s’exprimer mais il compense en partie par un énorme travail collectif, notamment sur le plan défensif, et réussit à quand même conserver des statistiques parfaitement honorables. Il laisse cependant une petite impression de gâchis…

Le cas Pastore
Tel un long serpent de mer, la question du positionnement et du rendement de Javier Pastore se pose depuis son arrivée au club. Certains journalistes ont décidé de durement le critiquer, probablement aveuglés par le montant exorbitant de son transfert, alors qu’il est évident qu’il est aligné à un poste et dans un registre qui n’est pas le sien. Les entraîneurs qui l’ont eu avant son départ de Palerme se rejoignent pour dire qu’il est excellent en meneur de jeu libre derrière deux attaquants. Mais à Paris, il a été le plus souvent aligné sur un côté, s’épuisant inutilement dans le repli défensif ou au milieu, se retrouvant donc trop loin de la zone de vérité où sa technique et ses passes courtes feraient de sérieux dégâts. De plus, à l’image de Yoann Gourcuff, l’acharnement médiatique dont il souffre semble lui avoir fait perdre toute confiance en soi et son envie de bien faire le rend brouillon. Laurent Blanc dit de ses prestations aux entraînements le plus grand bien, tout amateur de beau jeu ne peut donc qu’espérer qu’il parviendra enfin à démontrer en match son immense potentiel…

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