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... Va y'avoir du sport, mais moi j'reste tranquille ...

21 Jun

Break Point: And the 2013 NBA Champion is...

Publié par Guillaume Drechsler  - Catégories :  #SPORTS US

Make the difference

 

Faire la différence, c'est ce que l'on demande aux grands joueurs dans les grands rendez-vous. Un game 7 dans une finale NBA, c'est ce qu'il peut se faire de mieux en basket. Imaginez une finale de Coupe du monde de football qui se termine aux tirs aux buts ou encore un Djoko-Nadal en finale de Grand Chelem interminable au 5e set. Un game 7 en finale NBA, c'est le summum du basket mondial. Et lorsque que l'on connait la dynamique, le scénario de cette finale pour en arriver à ce match décisif, il y a de quoi apprécier ces grands moments de sport.

Mister LeBron, Master James

Décrié tout au long de cette finale, LeBron James aura été l'artilleur principal lors de ce game 7. Les grands joueurs sont là dans les grands rendez-vous et LeBron était plus qu'attendu au tournant. Si il n'était qu'à 23.5 points en moyenne sur les 6 premiers matchs – ce qui est déjà très bon – peu importe, c'est sur ce game 7 qu'il était attendu au tournant. Du côté des 5 majeurs, les Spurs étaient composés de Tim Duncan – Kawhi Leonard – Danny Green – Manu Ginobili – Tony Parker. Côté Heat, Chris Bosh – LeBron James – Mike Miller – Dwayne Wade – Mario Chalmers. Si on pouvait s'attendre à une entame compliquée pour les Spurs, encore sous le choc du terrible dénouement du match précédent, peu de personnes auraient pensés que le match se jouerait dans les dernières minutes. En effet, après 3 quarts-temps, le score n'était que de 72 à 71 pour Miami suite à un 3 points au buzzer de Mario Chalmers.

Mais ce game 7, c'était celui de Mister LeBron, enchainant panier sur panier dans les moments importants et dominant la raquette avec au final 12 rebonds. Master James a notamment su compenser l'étonnante prestation de Chris Bosh... et ses 0 points inexplicables dans un match de cet enjeu. Mais celui que tout le monde attendait a répondu présent avec finalement 37 points, surement l'une des meilleures performances en finale NBA depuis Michael Jordan, même si Kobe Bryant réalisa de très bonnes perf'. Mister Lebron, Master James... MVP de la saison régulière et évidemment MVP de ces finales.

L'orgueil comme maître-mot

Pour en arriver à ce game 7, il aura fallu passer par toutes les émotions. Du shoot monumental de Tony Parker dans le money time du game 1 à ce 3 points de Ray Allen à 5 secondes de la fin du game 6, cette finale NBA 2013 nous aura fait la totale. En effet, si le Heat de Miami aura été une équipe à réaction pendant ces finales, il faut surement chercher l'explication du côté des finales de conférence. Car si les Spurs de San Antonio l'ont emporté sèchement 4 victoire 0 à l'Ouest, le Heat a dû beaucoup plus batailler pour venir à bout des Indiana Pacers, allant déjà au game 7 dans leur salle. Et la fraîcheur physique est l'un des facteurs clé lorsque l'on arrive à ce moment de la saison après une centaine de matchs.

Game 1, on est dans la salle de Miami et il reste quelques secondes. C'est le moment choisi par Tony Parker pour effectuer un drive qui restera dans l'histoire, allant jusqu'à se jeter par terre pour conserver la balle et finalement envoyer un shoot qui laissera la salle médusée... 1-0 pour les Spurs. Suivront ensuite des matchs où les seconds couteaux feront la différence, tantôt pour permettre au Heat d'égaliser, tantôt pour redonner l'avantage aux Spurs. Et puis il y a eu ce game 6 dans la nuit de mardi à mercredi, un match où San Antonio pouvait obtenir un cinquième titre de champion sur le parquet de Miami. Mais si notre TP national avait cru donner le titre aux Spurs en enchainant 5 points de suite à 1 minute de la fin, c'était sans compter sur le maitre des 3 points, Mister Ray Allen. Il reste 6 secondes, SA mène 95-92 et Allen envoie ce shoot venu d'ailleurs pour égaliser. Il reste alors 5 secondes et Miami a renversé la situation. La suite, vous la connaissez...

 

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C'est finalement en toute logique que le Heat de Miami conserve son titre de champion NBA, lui qui termina premier de la conférence Est en saison régulière avec le meilleur bilan de la ligue et s'approchant de la meilleure série de victoires consécutives. LeBron James meilleur joueur de la saison régulière et des finales, présent du premier au dernier match, mérite bien ses vacances, lui qui passa son été à Londres avec la Team USA pour conquérir un second titre olympique de suite. Une défaite du Heat aurait certainement signifié la fin d'une ère mais le second titre NBA de suite de LeBron n'est pas sans rappeler un certain Michael Jordan il y a de ça 20 ans... et sans aucun doute qu'il a ce record dans la tête.
Du côté de San Antonio, la seule ombre conserne Manu Ginobili qui est désormais libre et qui pourrait chambouler le big three historique avec Duncan et Parker. Mais le travail de Gregg Popovich semble porter ses fruits avec un basket au styke européen mais aussi avec collectif soudé, homogène et qui peut s'appuyer sur des jeunes désormais au niveau, tels que Kawhi Leonard ou encore Danny Green.

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